Dans une Accor hôtel Arena survoltée, Dunkerquois et Chambériens s'étaient donnés rendez-vous ce samedi 25 mai pour disputer une finale de Coupe de France et écrire un bout de leur histoire.
Dans les travées, une marée humaine savoyarde jaune contre une vague nordiste blanche donne le ton, les décibels sont un peu haut, pour tous les protagonistes de ce soir, un seul objectif "ramener la coupe à la maison". Bien décidés à donner de la voix et toute son énergie pour soutenir ses guerriers.
Dans un Bercy aux couleurs ardentes, à peine le temps de se mettre en place que les ardeurs chambériennes frappent par Alexandre Tritta qui ouvre le score sous les clameurs du public. Bien en place défensivement, le rideau chambérien repousse les assauts nordistes pour très vite faire un premier break (4 -,2, 8e). Dunkerque résiste, mais par trop d'engagement défensif les Nordistes enchaînent les maladresses qui profitent à Fahrudin Melic (7 - 4, 12e). Avec un Niko Mindegia à la baguette, un Alexandre Tritta bien inspiré et les arrêts d'un Julien Meyer omniprésent, l'écart se creuse considérablement (12 - 6, 19e). Dunkerque bien trop timoré offensivement subit de plein fouet la pression chambérienne. Les hommes de Patrick Cazal, groggys, ne peuvent contenir la horde jaune et noire qui se régale offrant au passage quelques actions de toute beauté pour atteindre la pause sur le score sans appel de 16 à 8.
Par Dorine Fontaine
Hand-Planet
Statistiques
Yann Genty (5/11), Julien Meyer (6/21)
Queido Traoré (2/4), Alexandre Tritta (8/8), Benjamin Richert (3/3), Gerdas Barbarskas (3/4), Johannes Marescot (2/5), Pierre Paturel (1/1), Quentin Minel (1/3), Fahrudin Melic (8/10), Niko Mindégia (1/2), Arthur Anquetil (1/1)
DUNKERQUE
Samir Bellahcene (5/21), Oleg Grams (2/13), Baptiste Butto (5/7), Florian Brillant (3/3), Tom Pelayo (2/5) Abdelkader Rahim (0/1), Wilson Davyes (0/3), Kornel Navy (2/4), Haniel Langaro (0/3), Reinier Taboada (2/6),Diego Pineiro (2/2), Matic Suholeznik (2/3), Dylan Garain (3/6)
Réactions
Fahrudin Melic
Je l'avais dit en début de saison, j'ai toujours gagné quelque chose avec tous les clubs où je suis passé. Maintenant gagner quelque chose avec Chambéry, je suis vraiment très content. On a joué collectif, on a bien commencé en défense et en attaque, c'était vraiment bien. Aujourd'hui, on a montré du haut niveau et on mérite cette victoire.
Alexandre Tritta
Une victoire juste exceptionnel elle vient conclure une saison aboutie, le club n'avait pas gagné depuis très longtemps, c'est une grande fierté de pouvoir gagner ce titre avec mon club formateur. Tout le monde attendait ça, la vile a eu un engouement extraordinaire, tout le monde en parlait, que dire de plus, merci à tout le monde, merci au staff, merci aux joueurs, merci au public. Tout était réuni pour que l'on fasse une grosse fête. On est extrêmement content et on va savourer.
Quelle est la différence entre cette saison et les autres années ?
Cette année, on arrive à garder cet écart, on réussit à gérer le match jusqu'au bout, c'est une grosse satisfaction on a montré que l'on pouvait le faire sur la durée et que ce n'était pas que des coups d'éclat. Je pense que l'on a fait une très bonne saison et c'est extraordinaire. Former à Chambéry, gravir les échelons à Chambéry, c'est une grosse fierté pour moi. Ce match résume notre saison , de l'envie, de la solidité défensive, d'habitude c'est Yann, aujourd'hui Julien nous a fait un match extraordinaire, c'est lui qui nous à aider à creuser l'écart. On s'appuie sur une grosse défense et derrière des montées de balles, c'est comme ça que l'on creuse l'écart dès le début de la rencontre. Après l'adversaire s'entête sur nos gardiens et après mentalement, ils n'y sont plus et derrière, c'est plus facile à gérer.
Il reste une 3e place à aller chercher, vous allez pouvoir fêter comment il se doit cette victoire ?
Je peux vous l'assurer et vous pouvez compter sur moi pour bien la fêter. On va fêter ça dès ce soir et demain, on va le célébrer comme il se doit ce titre.
Chaque chose en son temps, Saint-Raphaël, c'est jeudi, on a encore un petit peu de temps pour en profiter, si on ne profite pas de ce genre de moment, on ne profite jamais de rien, c'est ça aussi les bons côtés du sport de haut niveau. Il faut savoir savourer ces victoires.